Louis-Nicolas DAVOUT
(Annoux 1770-1804-1823 Paris)
mar�chal de l'Empire
duc d'Auerstaedt
prince d'Eckm�hl

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Davout en Lieutenant-Colonel au 3e Bataillon de l'Yonne en 1792.

   

 

Sans nul doute un des meilleurs tacticiens de l'histoire, s�rement aussi un des plus fid�les parmi les mar�chaux de l'Empereur.

I. - L'HOMME ET SON CARACT�RE1

Davout n'avait pas grand aspect. Il �tait de taille m�diocre (c'est-�-dire moyenne ; note : en fait, 1,72 m), chauve, myope; mais il avait au service de l'esprit le plus actif la plus robuste constitution.

Son courage �tait brillant et se traduisait surtout par des coups d'audace dont la soudainet� et le succ�s emp�chait le plus souvent de remarquer l'imprudence. On cite de lui des traits en �gypte, en Allemagne et ailleurs, qui semblent tenir de la fable, tant ils d�c�lent d'aventureuse t�m�rit�. S'il e�t �t� plus bel homme et plus amoureux du panache, Davout e�t �t� compar� .� Murat. Il �tait en tous cas beaucoup plus s�v�re et beaucoup moins aim�.

G�n�ralement admir�, il n'en fut pas plus populaire. Son caract�re dur, imp�rieux, despotique, �loignait de lui, et les peuples sur qui les circonstances l'ont amen� � �tendre son autorit� n'ont pas eu � se louer de sa domination. Il �tait d'ailleurs d'une probit� inattaquable, et l'on cite de lui des traits g�n�reux; sa mani�re seulement en g�tait le bienfait, et il n'en r�coltait pas beaucoup de fruits.

Il faut convenir cependant que, sous ces dehors peu attrayants, se cachait un c�ur noble et sensible. On en donne pour preuve que sa m�re �g�e et infirme ayant �t� enferm�e, en 1793, dans les prisons d'Auxerre, comme aristocrate, il fit les plus pressantes d�marches pour obtenir sa libert� et que, n'y �tant point parvenu, en d�pit de ses efforts, il se fit incarc�rer avec elle, afin de pouvoir � tout instant lui prodiguer ses soins.

Il semble, quoi qu'on en ait dit, que sa conduite, lors de la chute de l'Empire, fut parfaitement honorable. Bien que ralli� � Louis XVIII, il ne se fit pas gloire d'insulter � l'infortune du vaincu, et cette seule constatation, �tant donn� ce que firent alors tant d'autres, n'est pas le moindre �loge qu'on puisse faire de son caract�re.

Le mar�chal Davout mesurait 1,72 m.

II. � SON ORIGINE ET SA JEUNESSE

Louis-Nicolas Davout est n� le 10 mai 1770 � Annoux, dans l'Yonne.

Sa maison natale existe encore et est marqu�e par une plaque comm�morative, qui mentionne :

Dans cette maison

est n� le 10 mai 1770

Louis Nicolas Davout

Duc d'Auerstaedt, Prince d'Eckmuhl

Mar�chal de France

d�c�d� le 13* juin 1823.


La mention du 13 juin 1823 comme date de d�c�s est une erreur, c'est bien le 1er juin 1823.

Le onze mai mil sept cent soixante dix a �t� baptis�,
par moy pr�tre soussign�, Louis Nicolas Davoust
fils de Messire Jean Fran�ois Davoust �cuyer Lieutenant
au R�giment de Royal Champagne Cavalerie, Seigneur
d'Anoux  et de Dame Adelaide Minard de Velard
son �pouse, n� de la veille, de l�gitime mariage.
Le parrain a �t� Messire Nicolas Davoust son
oncle, Capitaine Aide-Major dans le corps des
Carabiniers de Monseigneur le Comte de Provence.
La Marraine Madame Minard de Velard, veuve de
Messire �tienne Minard de Velars Lieutenant
Colonel dans le R�giment de Forest.  Le parrain
a �t� repr�sent� par Jean Valar et la marraine
par Jeanne Porte, tous deux domestiques chez
Monsieur Davoust qui ne signent. Ont assist�
audit bapt�me Jean Fran�ois Davoust p�re
et Marguerite Lavour tante de ....
qui ont sign� avec moy.

Dans la marge :
Louis Nicolas
Davout
Mar�chal de France
prince d'Eckm�l
duc d'Auerstaedt

(source A.D. 89)
Merci � M. Dominique Contant.

Son p�re �tait donc lieutenant au r�giment de Royal-Champagne-Cavalerie et de bonne noblesse bourguignonne, seigneur d'Annoux, la famille remontant au XIIIe si�cle.  On a souvent �crit que Louis avait fait changer son nom de d'Avout en Davout pour affirmer son attachement aux id�es de la r�volution. Ce document permet dont de prouver que cela est faux, puisqu'il s'est toujours appel� Davou(s)t, m�me si la famille est apparent�e aux d'Avoust.

Peu de temps apr�s sa naissance, en 1770, ses parents d�m�nag�rent pour aller s'�tablir � tivey, � une douzaine de kilom�tres au N.E. d'Annoux, dans cette maison, o� naquirent ses deux fr�res, Alexandre, le 14 septembre 1773*, et Charles. La famille y resta jusqu'en 1779, et il y passa donc une bonne partie de son enfance.

A la fin de l'�t� 1785, il entre � l'Ecole militaire de Brienne-le-Ch�teau


L'�cole, telle qu'elle se pr�sente de nos jours. Seule l'aile de droite est d'�poque.

La plaque mentionnant les noms prestigieux des �l�ves de l'�cole se trouvait auparavant � droite de la porte d'entr�e de l'ancien b�timent.

 

 

La plaque se trouve maintenant � droite du b�timent de gauche (entr�e du mus�e).

Ecole Militaire
1776 � 1793
Sont sortis de cette �cole :
Bonaparte
Bourrienne
Pichegru
Davout
Nansouty
d�Hautpoul
Gudin
Sorbier
Marescot
La Bret�che
Bruneteau
Val�e

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En fait, il semblerait bien que Davout n'ait pas �t� �l�ve de Brienne, mais bien de l'�cole d'Auxerre.

Entra comme cadet-gentilhomme � l'�cole militaire de Paris, 29 septembre 1785; en sortit le 19 f�vrier 1788 et fut nomm� sous-lieutenant au r�giment de Royal-Champagne-cavalerie (devenu en 1791 19e de cavalerie), 2 f�vrier 1788; tint garnison � Hesdin.

Le futur mar�chal embrassa avec ardeur les id�es de la R�volution, ce qui lui valut une mise aux arr�ts apr�s un toast lors d'un repas de corps � Hesdin, garnison de son r�giment (le m�me que celui de son p�re), puis � la suite d'une mutinerie du r�giment, fut emprisonn� � la citadelle d'Arras; donna sa d�mission, 15 septembre 1791.

Elu lieutenant-colonel en premier du 3e bataillon de volontaires de l'Yonne, 22 septembre 1791; � l'arm�e du Nord sous O'Moran en 1792; puis � l'arm�e de la Belgique, au combat sur la Roer puis � Neerwinden, 18 mars 1793; chercha � arr�ter Dumouriez et fit tirer sur lui par son bataillon, 4 avril 1793; chef d'une demi-brigade comprenant le 3e bataillon de l'Yonne, le 3e de l'Aube et le 2e du 104e d'infanterie, 1er mai 1793; conduisit un d�tachement en Vend�e, 13 juin; adjudant g�n�ral chef de bataillon � l'arm�e des C�tes de La Rochelle, 8 juillet 1793; g�n�ral de brigade, 25 juillet 1793; nomm� g�n�ral de division � l'arm�e du Nord, 30 juillet 1793; refusa par lettre et d�missionna pour se conformer au d�cret qui excluait de l'arm�e les ci-devant nobles, 29 ao�t 1793; se retira chez lui � Ravi�res; demanda � rentrer au service, 11 octobre 1794; nomm� g�n�ral de brigade de cavalerie � l'arm�e de la Moselle, 21 septembre 1794; division Debrun au si�ge de Luxembourg, 16 octobre; puis � l'arm�e de Rhin-et-Moselle, 7 juin 1795, sous Desaix ; s'empara de Mannheim; employ� � la 6e division (Ambert), septembre 1795; rempla�a provisoirement Ambert; employ� sous Montaigu (6e division) et fait prisonnier � la capitulation de Mannheim, 18 septembre 1795, mais renvoy� en France sur parole; �chang� apr�s avoir s�journ� dans ses foyers; servit � la division Ambert � l'attaque de Kehl, puis au combat de Haslach, 14 juillet 1796; � la d�fense de Kehl en novembre 1796; se lia alors avec Desaix; commandant une brigade de la division Duhesme au passage du Rhin � Diersheim, 20 avril 1797; prit � Offenburg le fameux fourgon de Klinglin contenant la correspondance de Pichegru, 21 avril; d�sign� pour l'arm�e d'Angleterre, 12 janvier 1798; pr�sent� par Desaix � Bonaparte, 22 mars; d�sign� pour commander une brigade de cavalerie � l'arm�e d'Orient, 14 avril; attach� au grand quartier g�n�ral de l'arm�e d'Orient et embarqu� pour l'�gypte, 19 mai 1798; commandant une brigade de r�serve (14e dragons), division Dumas, 23 juin ; puis 18e dragons, m�me division, 29 juin; commanda la cavalerie de la division Desaix � la place de Mireur, 11 juillet; servit aux Pyramides, 21 juillet; puis tomba malade au Caire; rejoignit la division Desaix � Girgeh, 29 d�cembre; vainqueur de Mourad Bey � Souagui, 3 janvier 1799; puis � Tahtah, 8 janvier ; servit � Samanhout, 22 janvier; vainqueur � Louqsor, f�vrier 1799; � Bir el Bahr, 1er avril; � Benehadi, 18 mai ; servit � Aboukir, 25 juillet; s'empara du village de ce nom; prit part au si�ge du fort d'Aboukir du 25 juillet au 2 ao�t 1799; s'embarqua muni de passeports � Alexandrie pour la France avec Desaix, 3 mars 1800; fut pris par les Anglais et retenu un mois prisonnier � Livourne par l'amiral Keith; d�barqua � Toulon, 6 mai; g�n�ral de division, 3 juillet 1800; commanda � l'arm�e d'Italie les dragons, chasseurs et hussards, let ao�t, puis toute la cavalerie de l'arm�e d'Italie, 26 ao�t; servit au combat de Molino, 17 d�cembre, � Pozzolo, 25 d�cembre, au passage du Mincio � Valeggio, 26 d�cembre; rentra en France, 1er juillet 1801; inspecteur g�n�ral de cavalerie, 24 juillet; commandant les grenadiers � pied de la garde des consuls, 28 novembre 1801; commandant en chef le camp de Bruges, 29 ao�t 1803.

 

III. � SA CARRI�RE SOUS L'EMPIRE

1804
Mar�chal de l'Empire, 19 mai 1804; devint un des 4 colonels g�n�raux de la Garde imp�riale; grand officier et chef de la 6e cohorte de la L�gion d'honneur, 14 juin 1804;

1805
Grand Aigle de la L�gion d'honneur, 2 f�vrier 1805; commandant le corps de droite de l'arm�e des C�tes de l'Oc�an, 20 juin; commandant en chef le 3. Corps de la Grande Arm�e, 23 septembre; passa le Rhin � Mannheim, 26 septembre; entra � Steyer, 4 novembre; vainqueur � Marienzell, 8 novembre, � Amstetten, 14 novembre; prit une part d�cisive � la bataille d'Austerlitz o� il commandait la droite, 2 d�cembre;

1806-1808
Servit en Prusse et Pologne, 1806-1807; vainqueur du roi de Prusse et du duc de Brunswick � Auerstaedt, 14 octobre 1806; fut en r�compense, charg� par l'Empereur d'entrer le premier � Berlin avec son corps d'arm�e; y entra le 25 octobre; s'empara de Custrin; entra � Posen, 10 novembre;. � Varsovie; vainqueur � Nasielsk, � Golymin, 26 d�cembre; servit � Ziegelhoff, 7 f�vrier 1807; commanda la droite � Eylau, 8 f�vrier ; s'empara de K�nigsberg; gouverneur g�n�ral du grand duch� de Varsovie, 15 juillet 1807; duc d'Auerstaedt, 28 mars 1808; confirm� par lettres patentes du 2 juillet 1808; Obtint 910.840 francs de rente annuelle par :
- 1� une dotation sur le grand duch� de Varsovie, 30 juin 1807;
- 2� une dotation sur le Grand Livre de la Dette Publique, 23 septembre 1807;
- 3� une dotation sur la Westphalie et le Hanovre, 10 mars 1808; et
- 4� la cession du ch�teau de Br�hl et une dotation sur les salines de Nauheim et le Mont de Milan, 15 ao�t 1809.
Commandant en chef de l�Arm�e du Rhin, 12 octobre 1808

Davout a-t-il perdu son b�ton de mar�chal en 1807 ?

Nikolai Mikhailovich, Grand-Duc de Russie, 1859-1919, affirme, dans son "Graf Pavel Aleksandrovich Stroganov". (1774-1817) ("Istoricheskoe izsliedovanie epokhi imperatora Aleksandra I. S.-Peterburg: Ekspeditsiia zagotovleniia gosudarstvennykh bumag", 1903. 3 v. front., plates, ports., facsims., fold. geneal. tab. 29 cm.) que Pavel Aleksandrovich, comte Stroganov, � la t�te de troupes sous Platov, avait captur�, le 24 mai/5 juin 1807, les bagages de Davout sur l'Alle entre Guttstadt et Allenstein. (Voir la discussion compl�te ici : http://www.napoleon-series.org/cgi-bin/forum/archive2005_config.pl?md=read;id=47915)

Cependant, Alexander Mikaberidze nous a d�montr� que cette revendication est apocryphe :

"L'attaque visait le corps du mar�chal Ney et, bien que les Russes aient captur� la chancellerie de Ney, ils n'ont pas saisi le b�ton de Davout. Le rapport de Platov, le d�cret attribuant l'Ordre de Saint-Georges � Platov et les m�moires de P. Chukeivich le montrent clairement. En outre, le catalogue d�articles de la biblioth�que Stroganov montre qu�il existait une bo�te rouge contenant "une �crin en cuir rouge" de b�ton de Davout et des troph�es du 146e R�giment de ligne; une plaque de bronze sur la bo�te all�guait que tous les objets avaient �t� captur�s par Stroganov en 1807. Mais cela ne peut pas �tre vrai parce que le 146�me R�giment n'existait pas en 1807. Le Grand-Duc Nikolai Mikhailovich, qui a �dit� le livre sur Stroganov, n�a pas proc�d� � un examen critique de cette affirmation, mais il n�a pas non plus d�clar� que le "b�ton" avait �t� captur�. Au lieu de cela, �crit-il, l'uniforme de Davout, son chapeau et sa "ecrin de b�ton" [футляр маршальскаго жезла"] ont �t� captur�s (tome 2, p. 178). Il a ensuite not� que le b�ton lui-m�me �tait expos� � la cath�drale de Kazan. Il s'agit cependant du b�ton pris en 1812, et non en 1807.


Voiture de campagne du mar�chal Davout. Jusqu'au d�but du XXe si�cle, ce pr�cieux et tr�s rare v�hicule �tait dans les collections du mus�e de l'Arm�e.
Ensuite, il fut simplement �vacu� et d�truit !

1809
Commandant le 3e Corps de l'arm�e d'Allemagne, 30 mars 1809; vainqueur �
TEugn-Hausen, 19 avril.

La plaque comm�morative pos�e pour le bicentenaire de la bataille :

ZUM GEDENKEN
HIER K�MPFTEN AM 19. APRIL 1809
FRANKREICH GEGEN �STERREICH.
TAUSENDE SOLDATEN VERLOREN IHR
LEBEN. DIE BEV�LKERUNG ERLEBTE
SCHRECKLICHE ZEITEN.
DIE GEMEINDEN
HAUSEN UND TEUGN
2009

En souvenir. Ici le 19 avril 1809 la France et l�Autriche s�affront�rent. Des milliers de soldats perdirent la vie. (sic !) La population civile v�cut des temps horribles. Les communes d�Hausen et de Teugn.

Il y eut sans doute environ un millier de morts, s�rement pas "des milliers".

 

 

 

Teugn vu du Buchberg du c�t� autrichien : du S vers le N

Schierling, 21 avril; servit sous les ordres de Napol�on � Eckm�hl, 22 avril.

 

2e bataille de Ratisbonne, 23 avril;  commandant la droite de l'arm�e � Wagram, 6 juillet; prince d'Eckm�hl, 15 ao�t 1809 ; confirm� dans cette dignit� par lettres patentes du 28 novembre 1809; commandant les 2e, 3e et 4e Corps de l'arm�e d'Allemagne, la r�serve de cavalerie et les troupes alli�es, 7 novembre;

1810-1811
Commandant en chef l'arm�e d'Allemagne, 1er janvier 1810; se rendit en cong� � Paris, 4 f�vrier; �tablit son quartier g�n�ral � Hambourg, 15 septembre; gouverneur g�n�ral des villes hans�atiques, 1er d�cembre 1810; commandant en chef le corps d'observation de l'Elbe, 19 avril 1811;

1812
Commandant en chef le le 1er Corps d'observation de l'Elbe, 15 f�vrier 1812 (devenu 1er Corps de la Grande Arm�e, 1er avril 1812) ; servit en Russie, 1812; occupa, Minsk, 8 juillet; prit Borisow, 9 juillet; vainqueur du prince Bagration � Mohilew, 23 juillet; servit � l'attaque de Smolensk, 17 ao�t; bless� par un boulet � la Moskowa, 7 septembre 1812 ; quitta Moscou, 9 octobre; servit � Malojaroslavetz, 24 octobre; puis commanda l'arri�re-garde du 26 octobre au 3 novembre; livra des combats � Kolotsko�, 31 octobre, puis � Wiazma, 3 novembre; se vit retirer le commandement de l'arri�re-garde par Napol�on parce que la lenteur de sa marche avait fait courir � l'arm�e le risque d'�tre coup�e en deux, 3 novembre; rejoignit Napol�on apr�s un violent combat � Krasno�e, 17 novembre. C'est au cours de la bataille de cette bataille, plus pr�cis�ment � Dobroye, � l'ouest de Krasno�e, que, le 5/17 novembre 1812, le mar�chal Davout perdit tous ses bagages, dont son uniforme, son chapeau et surtout son b�ton de mar�chal.

Les 3 b�tons du mar�chal Davout
1) Le b�ton re�u en 1804, perdu le 5/17 novembre 1812 � Dobroye, � l'ouest de Krasno�e. Plac� sur la tombe de Koutousov dans la cath�drale ND de Kazan � St-P�tersbourg. Transf�r� au mus�e de l'Hermitage dans les ann�es 1930 (� la fermeture de la cath�drale). Actuellement pr�sent� au mus�e de la guerre de 1812 � Moscou.
2) Le b�ton fait en remplacement du pr�c�dent, qui servit au mar�chal de 1812-13 � 1814 et en 1815. Il se trouve actuellement au mus�e de l'Arm�e de Paris (voir ici). Ces deux b�tons sont du m�me mod�le, et portent l'aigle.
3) Le "b�ton-canne" de cour, qui aurait �t� port� au couronnement de l'Empereur. Il est d'un mod�le diff�rent et porte des abeilles au lieu d'aigles. https://www.flickr.com/photos/88854072@N06/8099783422/in/photostream/  Il se trouve actuellement au mus�e d'Auxerre.


Le b�ton de mar�chal de Davout en 1909, sur la tombe de Koutousov.
(Hekkel - Troph�en in der Kathedrale von Kasen,
1909.)


Pour la comparaison, le b�ton de mar�chal de Davout (1812/13-1815) pr�sent� au mus�e de l'Arm�e de Paris.

1813-1814
commandant le 1er Corps de la Grande Arm�e en Allemagne; 12 mars 1813; d�fendit Dresde du 9 au 19 mars, et en fit sauter le pont; occupa Stade en avril 1813; commandant la 32e division militaire, ayant sous ses ordres le 1er Corps command� par Vandamme, avril 1813; occupa Hambourg, 30 mai; commandant le 13e Corps de la Grande Arm�e en Allemagne, 1er juillet; vainqueur � Lauenbourg, 18 ao�t; organisa et dirigea la d�fense de Hambourg qu'il n'�vacua que le 27 mai 1814, sur l'ordre formel de Louis XVIII; re�ut l'ordre de ne pas para�tre � Paris parce qu'il avait fait tirer sur le drapeau blanc ; se retira dans sa terre de Savigny-sur-Orge.

Le Ch�teau de Savigny, propri�t� du Mar�chal Davout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1815
Ministre de la Guerre � la rentr�e de Napol�on aux Cents-Jours � la place de Clarke du 20 mars au 8 juillet 1815; pair de France, 2 juin 1815; charg� de la d�fense de Paris, 24 juin; signa � Saint-Cloud la convention dite de Paris du 3 juillet par laquelle Paris devait �tre occup� par les alli�s et l'arm�e fran�aise pouvait se retirer derri�re la Loire; commandant en chef l'arm�e de la Loire, 5 juillet; fit sa soumission au roi Louis XVIII, 14 juillet; fit reprendre la cocarde blanche, 16 juillet 1815.

 

IV. � SA CARRI�RE apr�s L'EMPIRE ET SA MORT
Se retira dans sa terre de Savigny-sur-Orge, 19 juillet; d�missionna de son commandement, 27 juillet; et perdit sa qualit� de pair de France; exil� � Louviers, 27 d�cembre. Priv� de tout traitement et mis sous la surveillance de la police, 6 janvier 1816 ; remis en activit� avec traitement, 27 ao�t 1817; de nouveau pair de France, 5 mars 1819.

La ville d'Auxerre (Yonne) a honor� la m�moire du mar�chal Davout en 1866, en lui �rigeant une belle statue par Dumont, boulevard Davout.

 

L. N. DAVOUT

duc d'AUERSTAEDT

Prince d'Eckm�hl

Mar�chal de France

N� � Annoux (Yonne)

Le X Mai MDCCLXX

droite :

OffeMbourg

Pyramides

Samanhout

Ben a Dyn

Aboukir

H�liopolis

Cap GrisNez

Marienzell

AUSTERLITZ

 

gauche :

Auerstaedt

eylau

Thann

Eckm�hl

wagram

mohilev

moskowa

krasno�

hambourg

l'arri�re :

SOUSCRIPTION NATIONALE

MDCCCLXVI

 

Plus tard dans sa carri�re, il acheta et habita cette maison dans son village natal.

Le mar�chal Davout est mort le 1er juin (et non le 13 juin, comme l'indique la plaque sur sa maison natale) 1823 d'une phtisie pulmonaire (comme on appelait � l'�poque la tuberculose), dans son h�tel de la rue Saint-Dominique � Paris, et fut enterr� au cimeti�re de l'Est, dit du P�re-Lachaise, � Paris, dans la 28�me division.

Avait �pous� Louise-Aim�e-Julie Leclerc, s�ur du g�n�ral Leclerc. Le nom du mar�chal Davout est inscrit au c�t� Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

 

S�pulture

du

mar�chal davout

 "Sa tombe m�riterait bien une restauration ou, au moins, un nettoyage..." Voil� ce que j'�crivais en 2004.

C'est maintenant chose faite ! A l'occasion du bicentenaire de sa plus belle victoire, une plaque fut m�me appos�e � l'initiative de la promotion de Saint-Cyr "Mar�chal Davout" 1977-1979.

 

 

 

 

 


En comm�moration du bicentenaire
de la victoire d'Auerstaedt du 14 octobre 1809
et en hommage � notre parrain de promotion,
le mar�chal Louis-Nicolas Davout (1770-1823)
duc d'Auerstaedt, prince d'Eckm�hl,
gouverneur du grand duch� de Varsovie
puis de Hambourg,
ministre de la guerre, pair de France.

Le 14 octobre 2006

La promotion de Saint-Cyr "Mar�chal Davout" 1977-1979
 

 

 

 

V. � JUGEMENT DE NAPOL�ON

En marge d'un volume des m�moires de Fleury de Chaboulon, qui est � la biblioth�que de Sens, Napol�on a �crit de sa main, pour appr�cier l'affirmation de l'auteur qui repr�sentait Davout comme � dur, s�v�re, barbare, d�test�, faible, versatile � :
� Voil� un portrait bien amer et bien injuste. �

�TATS DE SERVICE DE LOUIS-NICOLAS DAVOUT
DUC D'AUERSTAEDT, PRINCE D'ECKM�HL, N�' LE 10 MAI 1770, A ANNOUX (YONNE)

GRADES, CORPS ET DESTINATIONS

Rang de sous-lieutenant, cadet � l'�cole militaire, 27 septembre 1785; sous-lieutenant au r�giment Royal-Champagne-cavalerie, 2 f�vrier 1788; sous-lieutenant de remplacement, ter mai 1788; sous-lieutenant, 15 juillet 1788 ; a quitt� le corps, 15 novembre 1791; chef de bataillon, 3e bataillon de l'Yonne, 22 septembre 1791 ; chef de brigade provisoire, en mars 1793; adjudant g�n�ral provisoire, en mai. 1793 ; g�n�ral de brigade provisoire, en juillet 1793; divisionnaire, 29 ao�t 1793 ; g�n�ral de brigade, remis en activit�, 24 septembre 1794 ; g�n�ral de division, commandant la cavalerie de l'arm�e d'Italie, 3 juillet 1800; inspecteur g�n�ral de la cavalerie, 24 juin 1801; commandant l'infanterie de la garde des consuls, 28 novembre 1801; commandant en chef le camp de Bruges, septembre 1803; mar�chal de l'Empire, 19 mai 1804; commandant en chef le 3e corps de la Grande Arm�e, en octobre 1805; commandant en chef l'arm�e du Rhin, 12 octobre 1808; commandant en chef le 3e corps de l'arm�e d'Allemagne, 8 avril 1809; commandant en chef l'arm�e d'Allemagne, 1er janvier 1810; commandant en chef le corps d'observation de l'Elbe, 1er novembre 1811; ;commandant en chef le 1er corps de la Grande Arm�e, 10 f�vrier 1812 ; commandant en chef le 13e corps de la Grande Arm�e, 16 juillet 1813; ministre de la guerre, en 1815 ; g�n�ral en chef de l'arm�e de la Loire, 5 juillet 1815; priv� de ses traitements, 27 d�cembre 1815; r�tabli dans la jouissance du traitement de mar�chal de France, 27 ao�t 1817. D�c�d� � Paris, le ter juin 1823.

CAMPAGNES
En Belgique, arm�e du Rhin et Moselle, du Rhin, d'Orient et d'Italie; camp de Bruges, Grande Arm�e et arm�e du Rhin, arm�e d'Allemagne, Grande Arm�e.

BLESSURES ET ACTIONS D'�CLAT
Passage du Rhin, prise de Diersheim et Honnau (?) ; exp�dition dans la Haute-�gypte ; bataille d'Aboukir.

D�CORATIONS

ORDRE DE LA L�GION D'HONNEUR
Chevalier, 11 d�cembre 1803 ; grand-officier, 14 juin 1804; grand-croix, 2 f�vrier 1805.

ORDRES �TRANGERS
- Br�sil : Christ, grand-croix, 28 f�vrier 1806.
- Saxe : Saint-Henri, grand-croix, 19 avril 1808.
- Pologne : Ordre militaire, grand-croix, 17 avril 1809.
- Autriche : Saint-�tienne, grand-croix, 4 avril 1810.

ADDITIONS AUX SERVICES ET D�CORATIONS
Duc d'Auerstaedt, en 1808; prince d'Eckm�hl, en 1809; pair de France en 1819.

 


Texte : en partie d'apr�s De  Beauregard, G�rard, Les Mar�chaux de Napol�on, Mame, Tours, s.d. (1900).
Pour la carri�re, SIX, Georges, Dictionnaire biographique des G�n�raux & Amiraux fran�ais de la R�volution et de l'Empire (1792-1814), Saffroy, �diteur, Paris,1934.

 

 

Si la s�pulture du mar�chal Davout est assez connue, m�me beaucoup de sp�cialistes ignorent que le g�n�ral de cavalerie Marc Antoine Bonnin de la Bonnini�re de Beaumont, qui avait �pous� Julie, la s�ur du Mar�chal, et dont il �tait un ami, repose dans la m�me tombe. Aucune inscription ne l'indique cependant. Le g�n�ral de Beaumont fut comte de l'Empire et Premier Ecuyer de Madame M�re.

Marc Antoine Bonnin de la Bonnini�re de Beaumont est n� � Beaumont-la-Ronce (Indre-et-Loire), le 23 septembre 1763.
Issu d�une ancienne famille de la Touraine, il entre dans les pages de Louis XVI, le 31 d�cembre 1777. Il est premier page lorsque, le 2 juin 1784, on le nomme capitaine au 9e r�giment de dragons. Pourvu d�une compagnie en mars 1788, il re�oit le brevet de lieutenant-colonel le 22 juillet 1792, et celui de colonel le 7 ao�t suivant. Il se trouve � Lyon, avec son r�giment, � l��poque o� la Terreur p�se de tout son poids sur cette ville, fait des repr�sentations hardies, devient suspect, est arr�t� et condamn� � mort. On le conduit au supplice mais, lorsque ses dragons, r�unis et en armes, d�clarent qu�ils useront de violence pour l�arracher � la mort, les repr�sentants du peuple leur rendent leur colonel. Beaumont conduit ensuite son r�giment en Italie, o� il sert sous Mass�na, sous Sch�rer et sous Bonaparte. Fait g�n�ral de brigade le 25 mars 1795, il se trouve � la bataille du pont de Lodi, concourt � l�enl�vement de la redoute de Medolano, et poursuit vivement Wurmser pendant sa retraite sur le Mincio. Il reste en Italie en 1797 et 1798. En avril 1799, � la bataille de Magnano, il est frapp� d�une balle qui lui traversa l��paule droite. En 1800, il se fait remarquer � Marengo, et en 1801, au combat de Valeggio, il a un cheval tu� sous lui. Le 10 juillet 1801, il �pouse Julie Davout, s�ur du g�n�ral Davout. Beaumont est �lev� au grade de g�n�ral de division en 1802 et le premier Consul le nomme membre de la L�gion d�honneur le 11 d�cembre 1803, puis commandeur le 14 juin 1804.
Il fait les campagnes de 1805, de 1806 � 1807, � la t�te d�une division de dragons, et se distingue au passage du Rhin pr�s de Kehl, aux combats de Wertingen, d�Ulm, de Ried, de Lambach, � la prise de Steger, aux batailles d�Austerlitz, d�I�na, d�Eylau, � Zehdenick, � Prenzlow, sur la Bjura et � Cznarnowo.
L�Empereur reconna�t ses services : il le nomme grand officier de la L�gion d�honneur le 10 f�vrier 1806, premier chambellan de Madame-M�re, s�nateur le 14 ao�t 1807, et comte de l�Empire au mois de mars 1808 (Lettres patentes du 26 avril).
Beaumont est encore � Wagram, en 1809, o� il commande une division de cavalerie.
Alors que le g�n�ral de Beaumont reste � Paris pendant la campagne de Russie, son fr�re et son neveu servent tous deux dans l��tat-major de Davout. Le prince d�Eckm�hl ne manque jamais de donner de leurs nouvelles � son beau-fr�re. Ainsi, de Moscou le 12 octobre 1812, le mar�chal �crit � son �pouse : � Excuse-moi aupr�s de Beaumont et de Julie ; je dois au premier une r�ponse ; je la ferai ces jours-ci et ce sera avec plaisir que je lui ferai l��loge de son fr�re et de son neveu, ils ont �t� l�un et l�autre dans cette campagne bien r�compens�s de Sa Majest�. Ils ont �t� faits chefs d�escadron et re�u la d�coration �.En 1814, Beaumont adh�re aux actes du S�nat qui prononcent la d�ch�ance de Napol�on Ier et le rappel des Bourbons.
Louis XVIII, � son arriv�e � Paris, le fait pair de France le 4 juin, et chevalier de Saint-Louis le 27 du m�me mois.
Il ne sert pas pendant les Cent-Jours et reprend son si�ge au Luxembourg apr�s la seconde rentr�e du roi ; il commandait alors une division de l�arm�e de Paris.
Il vote la mort du mar�chal Ney.
Le g�n�ral comte Bonnin de la Bonnini�re de Beaumont d�c�de le 4 f�vrier 1830.
Il est inhum� au cimeti�re du P�re-Lachaise, dans la m�me tombe que le prince d�Eckmuhl dont il avait �pous� la s�ur et avec lequel il �tait li� depuis longtemps de la plus �troite amiti�.
Le couple avait eu trois enfants : une fille, F�licie, et deux fils, Louis Napol�on et Adalbert.
Le premier (1808-1887) �pousera Ad�la�de Dupuytren, la fille du c�l�bre chirurgien, le second (1811-1869) sera consul g�n�ral de France � Perth en Australie. Le titre de comte de Beaumont s�est �teint mais il existe une post�rit� � Louis Napol�on Bonnin de la Bonnini�re. Le g�n�ral comte de Beaumont �tait �galement premier �cuyer de Madame M�re, Commandeur de l�Ordre de la Couronne de Fer, Grand-Croix de l�Ordre Militaire de Maximilien Joseph de Bavi�re, Grand-Croix de l�Ordre de la Fid�lit� de Bade 1808.
Son nom est inscrit sur le monument de la barri�re de l��toile, c�t� est.
� Marc Antoine de Beaumont �, dans Charles Mulli�, "Biographie des c�l�brit�s militaires des arm�es de terre et de mer de 1789 � 1850" , 1852

 

Louis Alexandre Edm� Fran�ois, baron Davou(s)t, est n� le 14 septembre 1773 � �tivey, province de Bourgogne, fils l�gitime de Jean-Fran�ois Davoust, �cuyer, seigneur de Ravi�res et d'Annoux, lieutenant au r�giment royal de Chartres, et d'Ad�la�de Minard du Velard.
Fr�re cadet du mar�chal, il est nomm� capitaine dans le 3�me bataillon des volontaires de l'Yonne, le 26 septembre 1791 et combat � l'arm�e des Ardennes en 1792.
Suspendu comme noble en 1793, il est r�int�gr� dans son grade au d�but de l'an III, et nomm� aide-de-camp de son fr�re, le g�n�ral de brigade Davout.
Il sert aux arm�es du Nord, de Rhin-et-Moselle et du Rhin jusqu'au mois de flor�al an VI.
Il s�embarque pour la campagne d'�gypte en qualit� d'adjoint � l'adjudant-g�n�ral Gr�zieux, sous-chef de l'�tat-major g�n�ral de l'arm�e exp�ditionnaire d'Orient.
Pr�sent lors de la prise de Malte, il prend part aussi aux batailles de Chebreiss et des Pyramides, aux si�ges de Jaffa et de Saint-Jean-d'Acre.
Promu chef d'escadron � la suite du 20�me r�giment de dragons le 19 frimaire an VIII, il se distingue le 29 vent�se suivant � la bataille d'H�liopolis.
Rappel� par son fr�re, le 21 messidor de la m�me ann�e, pour remplir pr�s de lui ses premi�res fonctions d'aide-de-camp, il fait la campagne de l'an IX avec l'arm�e d'Italie.
Au passage du Mincio, il a un cheval bless� d'un coup de feu le 5 niv�se.
Employ� au camp de Bruges pendant les ans XII et XIII, il y est nomm� membre et officier de la L�gion d'honneur, le 25 prairial an XII, puis colonel le 17 pluvi�se an XIII. (1805)
Il suit son fr�re � la Grande Arm�e en qualit� d�aide-de-camp, et assiste aux batailles d'Austerlitz, d'I�na, d'Auerstaedt et d'Eylau.
Il devient commandant de la L�gion d'honneur � Tilsitt le 7 juillet 1807, puis chevalier de l'ordre de Saint-Henri de Saxe le 8 mars 1808 et 1er Baron Davout et de l'Empire par d�cret du 19 mars 1808 et lettres patentes du 22 novembre 1808.
Il �pouse le 26 septembre de cette ann�e Alire Parisot.
� la Grande arm�e d'Allemagne en 1809, il prend part � la bataille de Wagram, le 6 juillet.
Obtient un cong� pour raison de sant� en 1811, il se retire � Ravi�res, mais est pourtant nomm� g�n�ral de brigade le 6 ao�t 1811.
Mais souffrant de � rhumatismes qui lui rendent depuis pr�s de quinze ans l�existence si douloureuse � (Lettre de Davout � la mar�chale, 1808), il est exclus du service actif et admis � la retraite le 25 novembre 1813.
il se retire � Ravi�res (Yonne).
Sa pension de g�n�ral n'ayant point �t� liquid�e, le ministre de la Guerre arr�te, le 14 d�cembre 1814 , qu'il ne serait donn� aucune suite � la d�cision du 25 novembre 1813 et qu'il serait r�tabli sur le contr�le des officiers susceptibles d'�tre employ�s, avec le traitement de non-activit�.
Rest� sans emploi pendant les Cent-Jours, il conserve la m�me position sous la seconde Restauration.
Fait Chevalier de Saint-Louis le 19 janvier 1817 et compris dans le cadre de l'�tat-major g�n�ral le 30 d�cembre 1818.

Le 3 septembre 1820, � l'�ge de 47 ans, il d�c�de dans sa residence de Ravi�res (Yonne), o� il repose dans la chapelle Saint-Roch, � l'est de cette petite ville, pr�s du bois des Brousses.

 


Collection Hachette : Mar�chaux d'Empire, G�n�raux et figures historiques (Collection de l'auteur)


Collection Del Prado : Les plus grands commandants des Guerres napol�oniennes (Collection de l'auteur)

SIX, Georges, Dictionnaire biographique des G�n�raux & Amiraux fran�ais de la R�volution et de l'Empire (1792-1814), Saffroy, �diteur, Paris,1934

Bibliographie:

Fr�d�ric Hulot, Le Mar�chal Davout, �ditions Pygmalion, 2003.

 

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